Une journée de labeur

* Il fait si beau aujourd'hui *

Kahlan regardait le ciel d'un bleu pâle. Elle se trouvait dans son champ de maïs à travailler comme à tout les jours. Son champ n'était pas très très grand mais assez pour avoir du maïs pour l'hiver et pour en vendre un partie au marché d'Alvodrin. Elle était très malheureuse. Elle pensait aller à la taverne non loin de chez elle pour aller se souler encore et peut-être se trouver de la compagnie. Elle se sentait si seul. Au moins travailler sa terre et s'occuper des animaux l'aidait à passer le temps trop long. Elle commencait à avoir très chaud. Midi arrivait à grand pas. Elle marchait pour se rendre à sa maison pour casser la croute quand tout à coup elle entendit un bruit à sa droite, elle sursauta avec un baton dans les mains prêt à frapper.....

La veille au soir, alors qu'Ereb n'arrivait pas à dormir, hanté par ses pensées, il avait vidé malgré lui toute sa bouteille d'alcool. Heureusement, ce jour-là, il aperçut sur son chemin le village d'Alvodrin et s'obligea à y faire une petite escale afin de se faire quelques sous et s'acheter une nouvelle bouteille ou deux. Alors qu'il s'y rendait, il vit un champ de maïs qui s'étendait près d'une maison.

*S'ils ont besoin d'aide sur ce champ, c'est l'endroit idéal pour me faire un peu d'argent.*

Coupant par le champ pour gagner du temps, mais en faisant gaffe d'écraser le moins de plant possible avec ses sabots, il n'avait pas remarqué qu'une jeune femme marchait elle aussi vers la maison en question. D'ailleurs, elle constata sa présence avant lui, car elle sursauta et braqua son bâton pour se défendre. De même, Ereb se dressa sur ses pattes de derrière, mais se laissa retomber lorsqu'il comprit qu'il s'agissait d'une femme. S'il avait de la chance, peut-être pouvait-elle même lui trouver un petit travail pour la journée. Il prit son air courtois, comme à l'habitude, avec un accent qui trahissait qu'il avait rarement l'occasion de parler, cherchant quelques fois ses mots.

-Oh! Je suis désolé de vous avoir effrayé, mademoiselle. Mes intentions sont nobles, je vous l'assure.

Il recula tout de même d'un pas pour rester hors de la portée du bâton et son regard fixa celui de Kahlan, malgré l'arme qui le menaçait.

Ereb fut ravi d'apprendre que cette terre appartenait à la jeune femme.Il lui adressa un sourire poli lorsqu'elle abaissa son arme, puis répondit:

-En fait, c'est justement un travail que je cherchais en m'engageant sur vos terres. Je ne demanderai pas beaucoup et je serai parti avant le coucher du soleil, si vous le voulez bien. Qu'en dites-vous?

Le centaure fixait toujours les yeux de la propriétaire du domaine. Il n'appréciait pas le fait de devoir continuellement regarder les gens de haut, dû à sa grandeur. Il se sentait un peu trop intimidant et ce n'était pas l'effet qu'il voulait produire. D'ailleurs, il se serait agenouillé volontiers s'il ne craignait pas d'écraser davantage de plants de maïs.

Étonné par cette proposition plutôt alléchante, Ereb sembla pensif un moment. Il n'était pas très accoutumé à tant de bonté, mais comme la jeune femme lui avait dit, c'était gratuit... et probablement de bon coeur. De plus, même si ce n'était peut-être pas le cas, elle semblait habituée à voir des créatures comme lui dans les environs. Il se dit qu'elle devait savoir que sa race était pacifique, même s'il s'était promis depuis plusieurs années de ne jamais faire trop confiance en qui que ce soit. Il reprit la parole après un instant de songe:

-J'aimerais sincèrement accepter votre offre, mademoiselle, mais...

Il se pencha légèrement en pliant ses quatre genoux et baissa la voix:

-Je ne voudrais pas... vous savez... détruire votre parquet.

Il se redressa puis ajouta:

-Et puis je m'accomode très bien de dormir à l'extérieur, il n'est pas nécessaire de me prêter un toit, votre générosité est déjà bien assez exagérée pour un vagabond comme moi.

Le centaure lui renvoya son premier sourire.

-Je serais bien sot de refuser une si charmante proposition.

Il écouta attentivement ce que la jeune femme lui disait en hochant la tête à quelques reprises. Lorsqu'elle se mit à avancer vers la maison, il eut le temps de faire un pas, mais Kahlan se retourna et se présenta.

*Suis-je bête! J'aurais dû me présenter en premier lieu!*

Ereb se pencha comme il avait fait un peu plus tôt, mais cette fois pour prendre la main de la jeune femme et y déposer un baiser. Il avait déjà vu un homme faire de même dans un autre village humain et crut qu'il fallait agir ainsi en présence d'une dame.

-Mon nom est Ereb. J'espère que je ne ferai pas trop mauvaise impression pour mon espèce.

Il sourit à nouveau, mais ses pensées ne réflétaient pas tout à fait son attitude. Il se disait qu'il avait déjà fait assez honte à son clan auparavant et qu'il se devait de faire bonne figure pour rattraper son gâchi, même s'il ne lui suffirait pas de toute une vie pour ce faire.

-Vous n'avez aucune raison de me craindre, soyez-en certaine, et je vous remercie de ne pas le faire, mademoiselle Kahlan.

Il suivit son hôtesse d'un pas lent, songeant qu'il était privilégié d'être tombé si rapidement sur une jeune femme aussi généreuse. Puis, pour faire la conversation, il demanda:

-Il y a longtemps que vous possédez cette terre?

Sans le laisser paraître, Ereb fut un peu insulté lorsque Kahlan souligna qu'elle n'avait pas laissé ses animaux mourir de faim. Pensait-elle qu'il considérait les bêtes comme ses semblables en raison de son corps de cheval? Ou plutôt... l'estimait-elle comme l'un d'entre eux? Pourquoi se serait-elle sentie obliger d'en faire mot si ce n'était pas le cas? Ereb tenta de mettre fin à sa paranoïa en se disant que la jeune femme ne voulait seulement pas apparaître comme une personne négligeante. La question de Kahlan mit fin à ses songes. Il avait prévu celle-ci et était embarrassé de répondre qu'il ne travaillait que pour une bouteille d'alcool. Il ne voulait pas avoir l'air alcoolique... même si c'était probablement le cas. Sans mentir, mais sans tout dire, il répondit:

-J'ai un achat à faire avant de reprendre ma route et puisque je ne traîne pas d'argent sur moi, il me faut travailler un peu pour l'obtenir.

Changeant gauchement de sujet, il ajouta:

-Avez-vous des projets après... je veux dire, si vous cédez votre terre?

Kahlan sourie car elle avait remarquer qu'il voulait changer de sujet.

*Après tout, tout le monde ont des secrèts*

Elle réfléchi à la question avec une boule dans la gorge.

- La table est juste à gauche. Je vais chercher le repas et je revient avec ma réponse.

Elle fit un sourire et se dirigea vers la porte de devant. Elle pris un linge pour prendre le chaudron chaud et le posa sur le comptoir. De la elle regarda Ereb par la fenêtre. Elle avait les yeux plein d'eau et une larme coula sur sa joue. Elle l'essuya et se repris. La blessure était encore trop douloureuse. Que ferait-elle après la vente de sa terre....... Elle n'en savait rien. Elle prit 2 gros bols qu'elle posa sur un plateau avec des ustensils et pris le chaudron de l'autre main. Elle sortit de la maison et posa le chaudron entre elle et Ereb. Puis lui donna un bol.

- Servez vous pendant que c'est chaud, je vais aller chercher quelque chose pour faire passer tout ça!

Elle entra dans la maison encore et alla chercher du pain chaud et une grosse bouteille d'alcool qu'elle n'avait pas encore eu le temps d'entamer. Pourvu qu'il aime la boisson. Elle pris 2 verres et sortit.

* Boire avec quelqu'un cette fois-ci sera moins ennuyant*

Elle ressortis et posa le pain et la boisson. Elle remplis les deux verres et s'assit devant Ereb.

- Bon! Mangeons! Ha oui je dois répondre à votre question. Et bien sincèrement, je ne sais trop. Ma terre c'est tout ce que j'ai mais je ne peut pas m'en occuper toute seule. Même en ayant réduit de beaucoup la surface de récolte, je n'y arrive pas comme je voudrais. Je ne veux pas aller en ville, j'aime trop l'air pure pour ça! Donc je crois que je partirais sur la route aussi. Une drole de coincidence

Elle sourie en regardant son bol. Elle pris son verre et bue 3 grosses gorgers. Elle sentit sa gorge en feu un instant puis le bon gout.

- Mais je ne suis pas prête encore à partir et à vendre ce que j'ai de plus cher. En ce moment je ne sais plus quoi faire. Je vais peut-être la garder aussi. Je suis très indécise.

La boule dans sa gorge se reforma mais elle ne le laissa pas voir.

- Bon alors, il nous reste tout l'après-midi pour continuer à s'occuper du champ. J'ai fait une partie côté ouest ce matin.

Elle se dit qu'elle était aussi mauvais que lui pour changer de sujet avec un petit sourire.

Lorsque Kahlan partit chercher le repas, le centaure s'approcha de la table. Il y avait bien longtemps qu'il n'avait pas mangé avec autant de civilité. Depuis plusieurs années, il avait l'habitude de ne manger que les produits de sa chasse, sans plus de révérence. En attendant la jeune femme, il regarda l'horizon, visiblement songeur. Kahlan ne lui avait pas beaucoup parlé de sa famille, hormis sa soeur. Avait-elle un mari, des enfants? Jamais Ereb n'avait vu de femme posséder une terre sans famille l'aidant à l'entretenir. Peut-être ne savait-il seulement pas tout des normes humaines. Kahlan arriva avec le chaudron et deux bolles, ce qui confirma qu'il n'y avait personne d'autre dans la maison. Il se coucha à côté de la table, sachant qu'il ne pouvait s'asseoir autrement pour être à la bonne hauteur. Il se servit comme son hôtesse lui avait conseillé et avait débuté quelque peu son repas lorsqu'elle revint avec une bouteille d'alcool. Il retint un sourire qui se voulait trop prononcé, voyant que la raison de sa venue était posée juste devant lui. Il but en même temps que Kahlan pour l'accompagner et se dit que l'alcool de ce village en valait la peine. Il s'abstint de boire davantage tout de suite, connaissant ses limites. Après avoir écouté Kahlan, il dit:

-Si je peux me permettre, n'avez-vous jamais engagé d'autres personnes pour vos récoltes? Ainsi, vous auriez davantage de ventes et pourriez payer vos employés tout en ayant les même profits qu'auparavant. Vous n'auriez plus à vous défaire de vos terres, car elles semblent très précieuses à vos yeux.

Il prit quelques bouchées, puis ajouta:

-Pardonnez si mes manières sont pitoyables, je n'ai pas trop l'habitude de dîner en compagnie d'autres races. En fait, c'est la première fois, d'autant que je me souvienne.

Il but une petite gorgée de l'alcool délicieux.

-Très bien, vous n'aurez plus qu'à me dire ce que je dois faire.

Après avoir pris une autre bouchée, il dit:

-Ma foi, je n'ai jamais goûté de cuisine aussi exquise.

Surpris et ému par cette soudaine confession, Ereb déposa aussi sa fourchette, écoutant avec toute son attention le récit de la jeune veuve. Il fut impressionné par son courage, tant pour avoir vaincu une créature sanguinaire que pour avoir vécu ce drame immonde. Jamais il n'avait eu le malheur de croiser un vampire sur son chemin, mais les nombreuses histoires qu'il avait entendues lorsqu'il était enfant lui avaient révélé toutes les atrocités que ces humanoïdes avaient pu faire. Ereb comprit que Kahlan voulait rester forte ou du moins sembler l'être lorsqu'elle se mit à rire malgré ses larmes. Il ne savait pas quoi lui répondre pour ne pas amplifier son chagrin et lorsqu'elle vida son verre, il réalisa qu'en un sens, cette humaine n'était pas si différente de lui, car ils avaient tous les deux perdu leur famille, même si les conditions de cette perte étaient totalement divergentes, et tous les deux se noyaient dans la boisson pour oublier leur passé. Ereb était réellement touché par les paroles de la jeune femme et cela se manifestait sur son visage pâli. Il se versa un autre verre et en but une gorgée.

-Je suis sincèrement désolé, je ne voulais pas vous remémorer ce tragique événement.

Ne sachant quoi ajouter, il se tut, fixant l'horizon. Il était replongé dans ses songes.

Ereb fut encore plus touché de voir son hôtesse s'inquiéter de l'avoir embarrassé, plutôt de s'apitoyer sur son infortune. Elle devait avoir une force incomparable. Il ne voulut pas qu'elle se sente elle-même mal à l'aise.

-Non, rassurez-vous. Je suis bien heureux que vous me confiez tout cela, ainsi je pourrai éviter les propos qui vous seraient blessants sans que je puisse savoir pour quelle raison ils le sont. Pour tout vous dire, vous ne m'avez pas semblé froide du tout. Au contraire, vous êtes pour moi très accueillante et surtout infiniment généreuse.

Lorsqu'elle lui posa la question, il fut pris légèrement au dépourvu. Il ne se l'était jamais lui-même posé, alors comment pouvait-il y répondre? Qu'aimait-il réellement sur la route? Il adressa à Kahlan un faible sourire et regarda à nouveau l'horizon. Il ouvrit légèrement la bouche, montrant qu'il avait compris la question, mais qu'il réfléchissait à la réponse. Tout en observant l'horizon, il répondit:

-C'est une question que je ne m'étais encore jamais posée... Je dirais que chaque parcelle de ce monde complote pour me maintenir en vie. Le vent qui effleure les feuillages. Les petites bêtes qui s'enfuient au bruit des pas. Le silence des nuits sans lune. Le chant si varié des oiseaux. Mais surtout la musique. À elle seule, elle peut nous soulager de la solitude.

Puis il regarda la jeune femme, un peu gêné d'avoir donné une réponse aussi vague, et but une nouvelle gorgée d'alcool.

Kahlan le regarda presque émerveiller par ce qu'il venait de dire. Des choses si simple peuvent faire le bonheur de quelqu'un. Elle n'avait jamais penser comme ça.

- Moi j'aime l'odeur des feuille en automne.

Elle se ferma les yeux et respira profondément en y pensant. Elle ouvrit les yeux et regarda Ereb avec un sourire serin.

- Vous m'avez fait beaucoup de bien juste en m'y fesant penser. C'est si simple comme bonheur.

Elle se resaisit et se leva.

- J'aimerais tant passer la journée à parler avec vous mais nous avont du pain sur la planche. Et puisque vous êtes là pour m'aider, tout à l'heure je pourrais faire un bon repas pour terminer la journée pendant que vous finirez le travail.

Elle fit une révérence plutot comique et pris une voit plutot hautain. elle voulais faire un peut d'humour pour détendre l'atmosphère encore plus. Depuis très longtemps elle c'était renfermer sur elle même mais à son grand étonement, elle avait envis d'être d'une bonne humeur. Pleurer à chaques soir la vidait de son énergie et rire lui faisait tant de bien.

- Gracieuseté de la maison très cher.

Elle lui fit un sourire presque triste.

- Je vais nettoyer et je vous rejoint dans le champ tout de suite d'accord? les outils sont dans la grange sur le mur droit. Si vous ne trouvez pas je vous les montrerai.

Ereb sourit de voir qu'une autre personne pouvait se contenter de si peu aussi. Il appréciait également l'odeur de l'automne et fut soulagé de voir que ses paroles avaient fait oublié ne serait-ce qu'un moment, le drame passé de la veuve, même s'il savait plus que quiconque que lorsque la tristesse nous gagne, chacun de nos sourires nous la rappelle davantage. La révérence le fit sourire timidement, car il n'avait jamais vu pareilles manières et il ne savait pas s'il s'agissait d'une blague ou d'une réelle tradition humaine. Il mit un peu de temps à comprendre son humour, mais il était déjà trop tard, car elle lui donna les instructions pour la journée. Il se rattrapa en répondant, d'un ton qui se voulait ironique, accompagné d'un sourire:

-À vos ordres, mademoiselle!

Reprenant son sérieux, il ajouta:

-Je vous remercie de tout coeur pour ce charmant repas.

Il se releva maladroitement sur ses quatre pattes et se dirigea au trot vers la grange. Il y entra et considéra l'intérieur. Il mit peu de temps à trouver les outils en question et prit le nécessaire, connaissant un peu la récolte des champs, puisque c'était le travail le plus courant qu'il trouvait lors de ses escales dans les villages. Il sortit ensuite de la grange, jeta un coup d'oeil vers la table extérieure pour voir où la jeune femme en était rendu, puis trotta jusqu'aux abords du champ où il attendit Kahlan pour recevoir les ordres. De nouveau, il contempla l'horizon. Nul ne saurait dire à quoi il pensait.

Ereb avait bien sûr remarqué qu'il ne pouvait pas passer entre les rangées de maïs sans écraser plusieurs plants, même en faisant très attention, car même s'il était grand, ses pattes n'étaient pas plus hautes qu'un plant et la possibilité de passer par dessus était donc excluse. Toutefois, il savait que Kahlan connaissait bien son champ et qu'elle trouverait une autre solution. Ce fut le cas et le centaure en fut soulagé.

-Cela me va très bien! Je commencerai par enlever tous les mauvais herbes sur ce côté et ensuite je passerai les ramasser avec la brouette. Nous économiserons beaucoup plus de temps ainsi.

De cette façon, il n'aurait pas à se pencher sans arrêt, mais uniquement à la fin. Il prit une binette et se dirigea vers l'extrémité du champ. Il était bon travailleur et ne voulait pas perdre une seconde, car ce travail était la véritable raison de sa venue, et non manger comme un roi, même s'il avait plutôt apprécié le repas en compagnie de cette charmante dame. Arrivé au bout du champ, il commença à râcler la terre et ratisser les mauvaises herbes en plusieurs monceaux aux abords du champ. Il travaillait rapidement et sans s'arrêter, jetant parfois des coups d'oeil à la jeune femme pour s'assurer qu'elle allait bien, même s'il savait que c'était tout à fait inutile.

Kahlan travailla tout l'après-midi dans le centre du champ. Elle jettait des coups d,oeil de temps en temps à Ereb. Elle trouvait qu'il travaillait très bien et elle se dit qu'il n'y avait rien de croche sous ces air sauvage et magnifique. Elle souriait à elle même et était très contente d'avoir enfin quelque chose de positif qui lui tombait dessus.

Elle travailla presque tout l'après midi et décida qu'il était temps d'aller mettre la main à la pâte pour récompenser son nouvel ami de son aide. Elle se dirigea vers lui.

- Je vais commencer le repas. Il est presque l'heure de finir la journée alors je vous apellerai quand j'aurai terminer. Vous mérites bien un bon repas après un travail ausi bien fait. Avec ce soleil qui plombe, ce n'est pas évident. Ho! mais attendez un instant.

Elle avait complètement oublier de lui proposer de l'eau et cela faisait bien longtemps qu'il était dans ce champ sans eau. Elle partit à la course. Pris un seau qui était très propre et le remplis d'eau potable. Elle pris un verre et retourna auprès d'Ereb.

- Vous devez être assoifé. J'avais complètement oublier de vous montrer où prendre de l'eau si vous en aviez besoin.

Elle lui tendit le seau et le verre.

- Bon, je vais commencer le repas maintenant. Si vous avez besoin de quoi que ce soit, n'hésitez pas ou servez vous.

Elle lui fit un sourire et partit vers la maison.

Elle commenca à couper des légumes tout en regardant par la fenêtre. Elle était très curieuse de le connaitre plus. Il lui restait des bon morceau de porc. Elle entrepris donc de faire cuire les morceau avec des épices douces. Elle aimait beaucoup ce plât et espérait que son inviter aimait aussi. Elle avait remarquer qu'il aimait particulièrement l'alcool alors elle décida de lui en offrir pendant le repas. C'était mieux que de boire toute seule. Le soleil commenca à dessendre dans le ciel. Voila un bon repas prêt pour être manger. Elle souria à elle même et remplis les assiettes. Elle sortit et cria

- Ereb c'est prêt, la journée est maintenant terminer.

Ereb avait remarqué un fait étrange lorsqu'il travaillait. Le temps était magnifique au-dessus du champ de son employeuse, mais au-dessus du village, un peu plus loin, il aperçut un amas soudain de nuages sombres. Un fait plutôt singulier, compte tenu du fait qu'il ne semblait pas se déplacer. Mais il n'y tint pas davantage attention, car il avait beaucoup à faire. Loin de se douter que tout ceci était l'oeuvre d'un tempestaire. Il remercia Kahlan pour l'eau. Trop concentré à travailler, il avait lui-même oublié qu'il avait soif. Au fond, il était habitué de ne boire que rarement, car il ne trouvait pas toujours de coin d'eau lors de tous ses vagabondages sur la route. Il but d'un trait son verre d'eau, puis, tandis que Kahlan faisait le repas, il se servit d'un râteau pour rassembler en un tas toutes les mauvaises herbes qu'il avait déracinées. De cette manière, il n'eut plus qu'à se coucher une fois pour ramasser toutes les mauvaises herbes et les entasser sur la brouette. Ponctuel, il avait fini juste à temps pour entendre la voix de Kahlan qui l'appelait. Il versa un verre d'eau sur ses mains pour retirer la terre qui les avaient noircies. Il laissa les outils où ils étaient, se disant qu'il aurait le temps de les ranger après le repas, puis trotta jusqu'à la table où ils avaient dîné un peu plus tôt. À nouveau, la jeune femme avait préparé un merveilleux repas qui l'impressionna. Il dit entre deux sourires, d'un ton reconnaissant:

-Je ne crois pas avoir mérité un repas aussi somptueux. Même en travaillant, j'aurai l'impression de vous devoir davantage.

Il se coucha auprès de la table comme il avait fait pour le dîner et attendit que Kahlan parle.

- Ce n'est rien. Sa me fait même très plaisir de pouvoir cuisiner pour quelqu'un d'autre que moi.

Elle commenca à manger tout en regardant le champ.

- Je crois que la récolte sera très bonne. J'aurai amplement de quoi vous payer grâcement et subvenir à mes faibles besoin pour l'hiver.

Elle pris une boucher et bu un peut d'alcool.
Elle entendit des orages au loin mais pourtant elle ne vit pas de nuages approcher.

- Il va peut-être pleuvoir..... Il serai temps car il n'a pas plus depuis quelques jours.

Elle regarda le soleil qui s'aprête à se coucher.

- Je trouve que vous avez très bien travailler. Votre aide est très apprécier. Même si je vous paye, je suis heureuse ma terre se soit retrouver sur votre chemin. Une femme seule avec des animaux et un champ à elle seule est très difficile à gérer. Mais cela a toujours été ma vie alors comment changer?

Elle haussa les épaules et sourie tristement.

Ereb commença à manger en même temps que son interlocutrice. La fatigue le surprit d'un coup. Ce devait être l'alcool du midi mêlé au soleil et à la chaleur de la journée qui en était la cause. Il fit mine de rien et écouta la jeune femme prévoir de la pluie. Il se rappela les nuages qu'il avait aperçu durant la journée.

-Votre récolte en sera encore meilleure. Prions toutefois qu'il n'y ait pas un déluge trop violent qui inonderait votre champ.

Il toucha du bois pour ne pas attirer le malheur sur eux. C'était une superstition de son espèce qui avait l'habitude de toucher un arbre pour que leur paroles négatives ne deviennent pas réalité, mais Ereb ignorait si les Hommes la connaissait. Sinon, son geste aurait paru simplement telle une main qui se pose sur la table. Il remercia Kahlan lorsqu'elle le complimenta sur son travail. Lui-même appréciait vraiment l'accueil qu'il avait reçu sur ce chaleureux domaine.

-Il n'est jamais trop tard pour changer de vie lorsqu'elle n'est pas à la hauteur de nos désirs.

Il soupira silencieusement. Ce n'était pas tout à fait ainsi que ça s'était passé pour lui. Il avait été contraint à trouver un nouveau sens à sa vie lorsque sa famille l'avait renié. Changeant de sujet, il ajouta:

-Quels animaux avez-vous sur votre domaine? Je pourrais m'en occuper un peu avant d'aller dormir un peu plus tard.

Lorsqu'il était allé chercher les outils, il avait observé un peu la grange, mais n'avait pas eu besoin de s'aventurer plus loin, car les outils étaient tout près de la porte. Il n'avait donc pas eu l'occasion d'aller voir les animaux.