Sarkän
Nombre de messages : 5 Date d'inscription : 05/01/2008
Feuille de personnage Race: Loup-garou / Meneur de loup Pouvoir ou arme: Griffes et crocs / Magie druidique Alignement: Chaotique neutre
| Sujet: À l'orée de la forêt Mer 9 Jan - 10:50 | |
| Accroupi sous un sapin baumier, le loup regardait ici et là. Aux aguets, il cherchait un bon repas. Certes, l’idée d’aller dévaliser une ferme où les moutons et les agneaux étaient affluents aiguisait son appétit de bête affamée. Peut-être qu’il pourrait subtiliser un mouton ou deux… Sans que leur propriétaire s’en aperçoive. Il renifla quelques coups, pour être sûr que la forêt était sans danger. Sa meute était dispersée à l’orée du côté Est de la forêt. Ansi, si quelques proies de quoique ce soit se manifestait, il y avait vingt-cinq chances qu’elle se retrouve dans l’estomac de ses loups. Un petit rire nerveux s’échappa de sa gueule sertie de dents blanches comme la neige. Le temps filait très lentement, et Sarkän se lassa d’attendre ainsi. Un mouton. Et puis.
D’un hurlement qui souffla comme le vent au travers des épais branchages, le meneur rappela à lui ses compagnons. Les louves fut les premières à arriver. Ceci lui fit penser qu’il devrait prendre compagne bientôt. N’étant pas dans le jeune âge, il se devait de donner au moins un descendant pour occuper sa place lorsqu’il serait mort. Pourtant, les louves de ce clan était plutôt de bonnes chasseresses et il ne voulait pas en mettre une de côté. Il avait besoin de toutes ces dents et ces griffes pour protéger la forêt Noire. Il s’en devait d’être ainsi.
Les loups mâles rejoignirent le chef. Sarkän les aimait profondément, comme des fils et quelques‘uns comme des frères. Ensemble, ils étaient la meute Amarth, qui signifie dans le langage gracieux des elfes Destin. Ils avaient tué, mangé, festoyé ensemble. Une marque dans le front de chaque loup avait été scarifiée : un quartier de Lune dont les pointes pointaient vers le haut.
Sortant de ses pensées, il grogna de sorte à partager son plan avec les autres. Tous acquiescèrent en unisson par un hurlement à glacer le sang. Au crépuscule, le sang allait couler. Ils se mirent donc à courir vers l’Est, là où les fermes et les villages sont plus abondants. | |
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