Le départ de la cité

La cité des douze joyaux était vaste et Ëlgarie avait de la misère à si retrouver. La ville devait son nom aux douze tours comprenant chacune un dome de diamant sculpté par les nains.

La sylphide cherchait la salle du trône depuis bientôt deux heures, elle n'était pas habitué de vivre dans un endroit si vaste, le pire, c'est quelle n'était jamais repassé deux fois au même endroit.

Elle traversa un grand hall rempli de luminaire suspendu au plafond et demanda à une servante ou était la salle du trône.

-Suivez moi, je vais vous montrer. lui répondit-elle.

Ellel la suivit pendant encore plusieurs minutes, traversant d'autres halls et d'autres longs couloirs, se ressemblant tous les uns les autres, ayant toujours qu'un petit détail de différent.

Elle arriva ensuite dans la salle du trône, qui était au sommet d'une des 12 tours, le dome était magnifique et incrusté de dessins représentant l'histoire des sylphes.

-Que me veux-tu mon enfant? dit la voix veille de l'empereur.

-Je demande votre permission de quitter la citadelle pour une durée indéterminé sire!

-Et pour quelle raison?

-Je veux tout simplement prendre de l'air, me dégager le poids de l'armée des épaules.

-Permission accordé commandante.

-Merci sire!

Elle ne le démontrait pas mais elle était très heureuse, enfin, elle pouvait quitter la ville.

Elle se perdit encore dans le dédale de couloir et se fit encore aidé par une servante pour se diriger vers l'écurie.

Lorsque qu'elle arriva, elle vit Ërman, coucher dans son enclos, dégustant une biche, et Fïrmânt qui mangeait les restes à ses côtés, les deux bêtes levèrent leurs têtes à son arrivée.

-Il a accepté alors, dit-elle enjoué, où veux-tu aller?

Le griffon pencha la tête par en avant et une image parvint dans la tête de la sylphide, c'était une belle plage, avec des palmiers et du sable blanc et fin, la vision disparu aussi vite qu'elle était arrivé lorsque le griffon remonta la tête.

-Tu veux aller à la plage blanche au Sud?

Le griffon hocha la tête en signe d'approbation et l'aigle fit de même, Ëlgarie ne sut jamais si c'était pour copier son ami Ërman ou s'il avait vraiment compri.

-Nous voici nous voila!!!

Elle fixa le harnais au milieu du dos du griffon, bien serré pour ne pas qu'il se détache.

Elle aussi avait le goût à un endroit tranquille pour se reposer, et le griffon avait proposé l'endroit idéale.

Elle s'installa alors sur le dos du griffon, attacha ses jambes aux flancs de la bête qui pliait déjà les genoux pour se propulser dans les airs. Le faucon les regardait, la tête pencher sur le côté et lorsque le griffon fit un bond dans les airs, l'oiseau parti à son tour, volant aux cotés de ses compagnons.

*Tout cela ne me fera que du bien.*