Le nécromancien passe à l'attaque

Draken avait mit du temps avant d'arriver enfin au cimetière de Bérilanie.Il avait chevauché une dizaine de jours dans des conditions horribles. Qu'il grêle, qu'il vente, qu'il pleuve ou encore que le tonerre gronde, il continuait sa route. Quand il arriva à Bérilanie, aucun humain ne vint lui adresser la parole. Les rues étaient bondées de monde et sur la place du marché se trouvait un tel regroupement de personne que le bruit qu'ils dégageaient se faisait entendre jusqu'à l'autre bout de la ville. Tout ce petit monde était en parfaite harmonie. Draken se dirigea alors vers la partie sud de la ville, au fur et à mesure qu'il avançait vers le cimetière, les abrres perdaient peu à peu de leur vêrdure et le sol se faisait plus sombre, le vent soufflait plus fort et le soleil commençait à se cacher derrière les nuages. Lorsqu'il arriva sur les lieux, le ciel était complètement assombri, la puanteur était insoutenable et des asticots sortaient du sol. Quelques cadavers étaient posés à même le sol et les rares enfouis avaient encore la terre fraîchement retournée qui passait sur certaines parties de leur corps. Quand Draken sortit de son sac un crâne en or, il y eut un grand silence, aucun oiseau ne chantait. Il le posa devant un cadavre, le crâne regardait fixement et d'un regard vide le mort qui avait eu la chance d'être enterré jusqu'à mi-tronc. Draken prit enfin la parole, brisant le silence glacial du cimetière et augmentant au fur et à mesure la vouix, tel une comptine macabre

Vieux os détruits,
Vieux corps anéantis,
Reveillez cette chair pourrie,
Et enfin, revenez à la vie !

Tout d'un coup, le corps se leva dans un craquement sinistre et se prosterna devant le nécromancien. Il était capable de beaucoup plus évidemment, mais il voulait surtout reveiller le cimetière pour que les morts marchent vers la ville. Au moment où il eut un rictus, d'autres corps se levèrent et se prosternèrent à leur tour aux pieds de Draken, quand son risctus se transforma en un rire sadique, il prit son livre et ordonna en langue morte aux zombies de se diriger vers la place du marché.

Aks edmont !